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J'ai craqué
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Triple A pour 2012
opération 1 article de revue contre 1 bière
De la DADVSI à l'HADOPI
petite annonce immobilière
Mes résolutions pour 2008
Embauchez votre nounou au black !
A tout ceux qui se lèvent tôt
B# le très grand guitariste
L'internette que ça fout la trouille.
Coup de gueule à 5 euros
vieux jeu
une belle grosse brochette de connards
Usenet est en train de mourir ...
Y'avait un lascar qui me saoulait
je n'ai pas de nouvelles de Nadège
J'aime bien les Scams africains
il y a eu du nouveau concernant la DADVSI
MC DDV DADVSI le webmestre de la SACEM
Dans la catégorie "fouillons mes vieux cartons" ...
C'est amusant
Super !
Non je n'ai toujours pas progressé
Zut les fêtes de Noël approchent
je viens de remarquer 2 choses
Bon ...
Alors pour les addslashes

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Commentaire du jour
Le 6 mai 2007

Notre nouveau grand président a bien raison de fustiger l'esprit perverti de mai 68.
A tout ceux qui se lèvent tôt je porte un toast et mon verre levé je leur dédicace cette chanson pleine d'entrain.

Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris

Le casque des pavés ne bouge plus d'un cil
La Seine de nouveau ruisselle d'eau bénite
Le vent a dispersé les cendres de Bendit
Et chacun est rentré chez son automobile
J'ai retrouvé mon pas sur le glabre bitume
Mon pas d'oiseau forçat enchaîné à sa plume
Et piochant l'évasion d'un rossignol titan
Capable d'assurer le sacre du printemps

Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris

Ces temps-ci je l'avoue j'ai la gorge un peu acre
Le sacre du printemps sonne comme un massacre
Mais chaque jour qui vient embellira mon cri
Il se peut que je couve un Igor Stravinski

Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris

Et je te prends Paris dans mes bras pleins de zèle
Sur ma poitrine je presse tes pierreries
Je dépose l'aurore sur tes tuileries
Comme roses sur le lit d'une demoiselle
Je survole à midi tes six millions de types
Ta vie à ras-le-bol me file au ras des tripes
J'avale tes quartiers aux couleurs de pigeon
Intelligence blanche et grise religion

Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris

Je repère en passant Hugo dans la Sorbonne
Et l'odeur d'eau-de-vie de la vieille bonbonne
Aux lisières du soir, mi-manne, mi-mendiant
Je plonge vers un pont où penche un étudiant

Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Mai, Paris

Le jeune homme harassé déchirait ses cheveux
Le jeune homme hérissé arrachait sa chemise
Camarade ma peau est-elle encore de mise
Et dedans, mon coeur seul, ne fait-il pas vieux jeu
Avec ma belle amie quand nous dansons ensemble
Est-ce nous qui dansons ou la terre qui tremble?
Je ne veux plus cracher dans la gueule à papa
Je voudrais savoir si l'homme a raison ou pas
Si je dois endosser cette guérite étroite
Avec sa manche gauche, avec sa manche droite
Ses pâles oraisons, ses hymnes cramoisis
La passion du futur, sa chronique amnésie

Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Mai, Paris

C'est ainsi que parlait sans un mot ce jeune homme
Entre le fleuve ancien et le fleuve nouveau
Où les hommes noyés nagent dans leurs autos
C'est ainsi, sans un mot, que parlait ce jeune homme
Et moi l'oiseau forçat casseur d'amère croûte
Vers mon ciel du dedans j'ai replongé ma route
Le long tunnel grondant sur le dos de ses murs
Aspiré tout au bout par un goulot d'azur
Là-bas brillent la paix, la rencontre des pôles
Et l'épée du printemps qui sacre notre épaule
Gazouillez les pinsons à soulever le jour
Et nous autres grinçons, pont-levis de l'amour

Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris

Claude Nougaro


(moi c'était plutôt les manifs étudiantes de l'époque 86 :-)


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